Malgré tous leurs efforts et les maintes tentatives, nos joueurs n’ont pas réussi à déverrouiller une solide défense sud-africaine. Ils trouvent ainsi la porte de sortie, signant la fin de leur aventure ivoirienne.
Stade Amadou Gon Coulibaly. La Tunisie et l’Afrique du Sud font match nul et vierge. Arbitrage du Sénégalais Issa Sy.
Tunisie : Ben Saïd, Kechrida, Talbi, Meriah, Abdi, Rafia (Ltaief 70’), Laïdouni, Skhiri (Ben Romdhane 84’), Ben Slimane (Msakni 59’), Achouri (Sliti 70’) et Jaziri
(Jouini 70’).
Appelés à faire le jeu, n’ayant que la victoire comme seule alternative, nos joueurs sont entrés dans le vif du sujet dès les premières minutes de jeu. Sans round d’observation, ils ont joué l’attaque à outrance, optant pour un pressing haut. Ils ont opté également pour un pressing sur le porteur du ballon, ce qui leur a permis d’avoir une meilleure possession du ballon et, de surcroît, d’imposer leur rythme.
Sauf que la domination des nôtres s’est avérée plutôt stérile, durant la première période de jeu notamment. En effet, face à une défense sud-africaine solide et bien en place, nos attaquants ont peiné dans les 30 derniers mètres.
Pourtant, ce n’est pas la faute à nos attaquants d’avoir essayé. Ils ont multiplié, certes, les tentatives, en variant leur jeu, mais ils n’ont pas réussi à créer le moindre danger, en témoigne l’action entamée par Seifeddine Jaziri, parti sur la gauche, avant d’adresser une puissante frappe renvoyée par la défense sud-africaine, et Aïssa Laïdouni de tenter sa chance par un tir puissant et cadré, encore une fois renvoyé par la défense adverse(14’).
Infatigable, Jaziri, rapide et généreux dans l’effort, est revenu à la charge quelques minutes plus tard en servant dans le dos des défenseurs Wajdi Kechrida qui centra de la droite. Encore une frappe renvoyée par la défense sud-africaine et Laïdouni de tenter un autre tir qui passa malheureusement largement au-dessus de la transversale (22’).
De leur côté, les Sud-Africains, à qui un résultat nul suffisait pour passer en huitièmes de finale, ont opté pour le bloc bas, créant le surnombre dans leur moitié du terrain. Un surnombre qui explique les difficultés trouvées par nos attaquants dans les 30 derniers mètres. Les Sud-Africains ont opéré également par des contres rapides quand l’occasion se présentait. A la 32’, Morena accéléra avant d’adresser un tir qui frôla la transversale. C’était leur façon, à lui et à ses camarades, de dire qu’ils pouvaient être dangereux quand ils le voulaient.
Cela dit, nos joueurs, malgré tous leurs efforts, n’ont pas réussi, une première mi-temps durant, à déverrouiller une défense sud-africaine bien regroupée dans sa zone de réparation. Du coup, Seifeddine Jaziri et ses camarades ont rejoint les vestiaires pour la pause mi-temps sans réussir à atteindre leur objectif : ouvrir le score dans la perspective de prendre l’ascendant.
Le tout pour le tout, mais…
De retour des vestiaires, les débats ont repris sur le même rythme. Les nôtres qui couraient derrière la balle avec l’espoir d’en faire quelque chose et les Sud-Africains qui laissaient faire tout en créant le surnombre dans leur moitié du terrain, réussissant à réduire considérablement l’espace de manœuvre à nos attaquants.
A l’heure de jeu, Jalel Kadri opéra son premier changement en incorporant Youssef Msakni. Trois minutes à peine après son entrée, Msakni tenta un tir, mou du reste et qui fut d’ailleurs facilement intercepté par le portier sud-africain, Williams (61’).
Et comme l’entrée de Msakni n’a pas suffi pour faire bouger les choses, le sélectionneur national a joué le tout pour le tout en faisant entrer simultanément à vingt minutes de la fin du temps réglementaire Ltaief, Jouini et Sliti.
Jouer le tout pour le tout, mais sans créer le moindre danger, ne pouvait déverrouiller la défense sud-africaine. En témoigne la reprise de la tête de Haythem Jouini qui passa au-dessus de la transversale (89’).
Et même durant les six minutes de temps additionnel, nos attaquants n’ont pas baissé les bras, sans pouvoir changer la donne. Le but n’est jamais venu malgré tout ce que nos attaquants ont entrepris. Un triste clap de fin pour une équipe de Tunisie dont le tort est d’avoir raté son entrée en perdant devant la Namibie. L’aventure ivoirienne est terminée pour une attaque tunisienne qui a manqué terriblement d’efficacité.